CREPAGES

Les pas pressés se glissent entre les courants d’air lourds déjà se dispersent complices en vaines promesses de velours des vagues de tourbillons salés surfent sur les accords mineurs des envies recomposées

GESTIK

Le temps de ne plus sentir les parfums dans les allées de celles qui sont venues des filets de mémoire ténus tapissent de nuances claires les chemins à venir

IDEMIMO

Des fanions aux allures démodées flottent encore parfois par-ci par-là des draps plissés tentent fortune et puis rapetissent entre les drisses l’écho malin des murs se glisse à même la rondeur des têtes dures en autant de brefs murmures

VERIDEM

Ainsi se tisse au creux des synapses les ondulations des sous-entendus sur les décors des temps perdus presque sans bruit le souffle lent de la mélodie musette s’emballe entre les barreaux des fenêtres dans le désert des peut-être

BEATONIC

Pas un battement de paupière juste un claquement de portière le picotement sec des bières le bourdonnement des prières sur fond de balancement léger des verres et des odeurs de café tout se rassemble en aparté

AUBLANK

Les petits matins de gris blanc se contentent souvent de peu d’air les ombres longues se balancent comme des chats sur les toits verts et des souvenirs encore vivaces profitent aussi de la circonstance pour prendre en douce le balan